Édition du mardi 6 novembre 2001
Le Syndicat national des entreprises de sécurité demande des mesures de contrôle de la profession
Le Syndicat national des entreprises de sécurité vient de demander aux pouvoirs publics des mesures de contrôle de la profession, sous peine de "dérapages", alors que la loi sur la sécurité quotidienne, adoptée définitivement le 31 octobre dernier, octroie plus de pouvoirs aux agents de sécurité privés.
La loi adoptée permet notamment dans des lieux privés accessibles au public des fouilles de personnes et des contrôles de bagages par des agents de sécurité privés.
"La profession est prudente. Cette mesure conjoncturelle, justifiée par les événements, peut provoquer un certain nombre de dérapages si toutes les précautions ne sont pas prises", a déclaré Claude Tarlet, le président du syndicat, qui dit regrouper une centaine d'entreprises de sécurité représentant 80 % du chiffre d'affaires et des effectifs de la profession. "On peut craindre des pratiques illicites de la part d'entreprises marginales et non structurées, qui risquent de nuire à l'image d'une profession qui pourtant peut concourir à la sécurité du pays," a-t-il expliqué.
Selon lui, il faut "veiller à ce que le contrôle par l'officier de police judiciaire soit bien exercé".
Au-delà, "nous aurions voulu que le législateur en profite pour clarifier les conditions d'accès à ce métier", a-t-il ajouté, suggérant la mise en place de trois conditions d'exercice : une autorisation d'exercer, la justification de l'aptitude professionnelle et des garanties financières.
Aujourd'hui, une déclaration préalable en préfecture suffit à l'installation de telles entreprises.
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